Chaque soir, lorsque le monde se retire dans le silence, sourate Al-Mulk vient envelopper le cœur de celui qui la récite. Elle rappelle la grandeur du Souverain, Celui qui détient les cieux et la Terre sans faille et la maîtrise de toute chose. Par elle, l’âme s’apaise, consciente de Sa Royauté, soumise à Sa miséricorde.

Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Une sourate du Coran, composée de trente versets, intercède pour un homme jusqu’à ce qu’il soit pardonné : “Tabâraka alladhî biyadihi-l-mulk.” »
Rapporté par Abû Dâwûd (n°1400), At-Tirmidhî (n°2891), Ahmad, et jugé authentique (hasan sahîh) par Al-Albânî.
Dans un autre hadith, il dit également : « Elle est la protectrice, la salvatrice : elle sauve du châtiment de la tombe. »
Rapporté par At-Tabarânî dans Al-Mu‘jam al-Kabîr et authentifié par Shaykh Al-Albânî (Sahîh al-Targhîb, n°1475).
Ces paroles sont issues de chaînes fiables, rapportées par des compagnons et maître de la mémorisation comme Abû Hurayrah et Ibn Mas‘ûd, et confirmées par les spécialistes du hadith.

Réciter Al-Mulk chaque soir, c’est déposer à l’orée de la nuit une clé de lumière. Contempler la perfection de l’univers et s’en émerveiller, faire acte de confiance en Celui qui voit le secret des ténèbres comme la clarté du jour. C’est nourrir en soi la taqwa – cette crainte aimante révérencielle – qui invite à l’humilité, à la vigilance, et au retour sincère. S’endormir en se souvenant que tout est entre Ses mains, et que Sa Royauté est refuge autant que majesté.